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Photo du rédacteurCécile écrit parfois

Homework, 1997

Dernière mise à jour : 8 sept. 2021



Ce CD, on l'a vu arriver à la Flûte (où je travaillais à temps-plein cette année-là... heureusement qu'il y a des morceaux de musique pour s'y retrouver dans le gros bordel du temps qui passe et des souvenirs qui n'ont plus de dates) en envoi direct du grossiste (c'était comme ça chez les disquaires, le grossiste nous envoyait des CD à "l'essai", charge à nous de mettre en écoute ou pas ces nouveautés). On a compris que ça prenait dans les radios, partout, et que ça devenait populaire, même commercial.

Ce morceau à lui seul a lancé un vif débat entre les tenants du rock et de ses "vrais" musiciens (tenants dont faisait partie mon ex... "C'est pas de la musique, c'est que des boîtes à rythme et gnagnagna...") et les autres, dont j'étais, qui considéraient que ces "boîtes à rythme" étaient des instruments à part entière et que ces sons n'étaient pas si nouveaux que ça si on regardait de plus près le nombre de groupes mythiques qui en avaient usé (Pink Floyd, Kraftwerk, Tangerine dream aussi ou Supertramp même, ils ont tous exploré les machines avant que ne soit nommé le véritable mouvement électro/techno).

On avait déjà rencontré ces sons dans des soirées pas très autorisées, dans des lieux de malade ou des soirées très intimistes, presque cachées ou clandestines.

A côté de ça, on subissait aussi une déferlante commerciale de "tubes et hits" dont on recevait les mauvaises "Compils", productions machinesques mais sans âme, juste conçues pour faire danser dans les boîtes de nuit que j'ai toujours appelées les "blaireaux-land".

Au milieu de tout ça, Homework donc, des Daft Punk.

Direct, ce son nouveau, répétitif, dansant à mort, jubilatoire même dans sa force !

Et puis, ce clip de cet auteur qu'on découvrait, Michel Gondry, qui était un ovni (après celui de Da Funk, avec cet homme errant dans la ville avec sa tête de chien) et là, on s'est dit que ces gars-là c'étaient des bons, des très bons même !

Ce morceau, Around the world, je l'attache définitivement à une seule soirée, le jour du baptême de Pao.

Dans le Var, soirée d'été d'une fête nationale, à la campagne, dîner de clôture de cette journée avec les amis, sous les étoiles, à quelques encablures du centre-bourg d'où nous parvenait le son du bal du village.

Around the world était tellement haut dans les hits, que toute la soirée il est revenu, comme un gimmick, plusieurs fois dans la soirée.

A chaque fois, nous étions plusieurs à nous lever et à danser (et rire), ouvrant encore autour de la table le débat des "vraies et fausses musiques".

Quand j'entends Around the world, je danse et je ris avec mes amis, sous un ciel étoilé dans le Var, avec cette musique qui nous arrive d'un peu loin mais à laquelle nous n'avions aucune envie de résister.

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