Force est de constater que l’Humanité dont je fais partie n’en est encore qu’à un stade bien primaire, brutal et attardé…
L’Humanité a disons grosso-merdo une centaine de milliers d’années.
Passés par plein de stades homos-machins, nous sommes devenus sapiens.
Allez… à la louche on dit que ça a pris une petite dizaine de milliers d’années.
Là, on a enchaîné joyeusement les Civilisations successives et les Révolutions de l’Humanité.
Par conséquent, l’Humanité a passé bien plus de temps en mode bestiole qu’en évolution de la réflexion.
Parce que c’est bien de cela qu’il s’agit, l’Humanité a acquis l’évolution de la réflexion sur le dernier dixième de son existence et, au moment où la réflexion de l’Humanité a accouché de machines aussi intelligentes qu’elle, elle demeure en grande partie guidée par ses bas instincts.
Elle se croit maligne et pourtant... elle en a des bas instincts… elle en a plein l’Humanité !
Le pouvoir, la compétition, les conquêtes et la domination se perpétuent gaillardement, de générations en générations.
On pourrait croire d’ailleurs qu’il y aurait une sorte de balance qui mesurerait chaque avancée de l’Humanité pour qu’à chaque progression de sa réflexion, ses bas instincts viennent équilibrer ces avancées.
La loi du plus fort détermine le chef, celui qui est le mieux nourri, celui qui nique le plus, celui qui possède en levant la patte et pissant partout le plus grand territoire.
Ce constat peut malheureusement être fait au niveau des couples, des familles, des petits groupes d’individus tout autant que pour des nations entières.
L’Humanité est encore vachement bestiole je trouve…
Les bas instincts sont toujours et encore amplement récompensés.
Alors certains argueront du fait que la réflexion mène l’Humanité vers plus de spiritualité et ils auront raison.
Mais là aussi, force est de constater que la spiritualité ne réussit pas vraiment à élever l’Humanité.
Des humains s’entre-tuent tous les jours pour des histoires de spiritualité, ce depuis que l’évolution de la réflexion a permis à l’Humanité d’accéder à sa propre Humanité.
Heureusement qu’il y a l’amour dans tout ce merdier, l’amour qui nous concerne depuis même le temps où nous étions bestioles déclarées.
L’amour et la solidarité.
Et puis le rire aussi, je vous assure, j’ai déjà vu des animaux rigoler !
Et si en fait l’humanité n’était qu’amour et rire et qu’elle se trompait…
On la voit bien là l’humanité... elle est ronchonne, dominatrice, destructrice, guerrière et grognon, laissant libre cours à ses plus bas instincts sans paraître s’en lasser…
Alors qu’elle pourrait s’aimer... et rigoler d'elle-même l’Humanité…
Belle entrée en la matière et pour ce qui est de la matière la bestiole en connaît un rayon